Dans mon enfance, j’avais la certitude que les relations intimes avec les autres nous permettaient d’évoluer et de se transformer pour mieux se connaître. Je ne savais pas quel métier faire plus tard, alors j’ai suivi la voix de mon père qui m’a dit que je ferai ingénieur comme mon frère… alors j’ai suivi cette voie.
J’étais un technicien convaincu qui ne jurait que par la technologie jusqu’au moment ou je pose une question à un professeur à propos du phénomène d’attraction de particules et d’objets. Sa réponse fut celle-ci : « Tu sais, la formule qui régie ce phénomène n’est pas équilibrée, mais tous les scientifiques l’utilisent et ça marche ». Autrement dit, il me disait que des carottes = des navets et que ça ne dérangeait personne.
En cet instant toute la foi que j’avais pour la science s’effondra et je me suis dit : « il y a autre chose. »
J’ai terminé mes études et travaillé 13 ans comme ingénieur dans une entreprise industrielle, de responsable du bureau d’étude à directeur qualité.
Puis la vie m’a appelé ailleurs, de plus en plus éloigné de la productivité, du matérialisme, de la politique. Je décide de tout laisser tomber et de passer à autre chose, d’aller vers l’humain et le mystère de la vie, de passer de l’avoir à l’être.
Je me forme à une technique de relaxation et deviens enseignant en relaxation.
En même temps je me forme à la pratique du Sensitive Gestalt Massage®, un massage psychocorporel et thérapeutique, structurant la personnalité.
Puis j’enrichis cette formation par une formation de Gestalt thérapeute qui complète magistralement la précédente.
En parallèle je m’intéresse aux enseignements spirituels et à celui d’Arnaud Desjardins en particulier.
La meilleure école est celle de notre propre existence et c’est dans la pratique au quotidien des enseignements reçus et des fruits de mes expériences que je suis ce que je suis aujourd’hui.
C’est dans le creuset de mon histoire de vie et des transformations réalisées que je peux puiser les éléments qui me permettent aujourd’hui d’accompagner les autres dans leurs propres tourments. Et chaque jour le creuset se remplis.